Les administrateurs de biens sont engagés dans une profonde transformation. C’est le principal constat tiré d’une étude de Xerfi-Précepta intitulée « « Les administrateurs de biens à l’horizon 2020 – Nouveaux outils digitaux, concurrence protéiforme, élargissement de l’offre : quels défis et perspectives pour les acteurs ? ». Si certains cabinets ont disparu, d’autres ont su faire face, affichant une hausse de plus de 8 % en 2017 de leur chiffre d’affaires et un taux de marge opérationnelle de 9,5 % l’an dernier.
« Quatre ans après la loi Alur supposée « fragiliser la profession » (compte séparé, mise en concurrence du syndic plus fréquente ou forfaitisation des actes de gestion courante), force est de constater que les administrateurs de biens se portent bien », souligne l’étude. En effet, ils ont revalorisé leurs honoraires sur la partie syndic de l’activité mais surtout ils ont bénéficié de la conjoncture favorable sur le marché de l’ancien. D’ici 2020, la croissance de leur activité ralentira toutefois, au rythme de 3,5 % par an en moyenne d’ici 2020.
Les administrateurs de biens, entre résilience et résistance
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