Quand les administrateurs de biens râlent contre la fiscalité immobilière

L’association Plurience qui regroupe les grands administrateurs de biens dénoncent la politique fiscale immobilière. « Un bien immobilier ne cesse d’être taxé depuis son acquisition jusqu’à sa revente : de la construction, à l’achat, de la détention à la revente. Entre les frais de notaires, incluant les droits de mutations, la taxe foncière, les impôts sur les revenus locatifs pour les bailleurs puis les impôts sur les plus-values au moment de la vente, sans compter les frais de successions, la liste des impôts prélevés sur l’investisseur immobilier est longue. Et depuis le 1er janvier, certains contribuables doivent aussi compter avec l’IFI », souligne l’association dans un communiqué.
Elle s’appuie sur le rapport récent du Conseil des prélèvements obligatoires qui montre que l’immobilier représente 50 Mds€ des 80 Mds€ des prélèvements sur le capital et 6 % des prélèvements obligatoires en France contre 3,3 % en moyenne dans les pays de l’OCDE. « Cette politique de taxation excessive de l’immobilier ne prend pas en compte le fait que l’investisseur privé est l’un des principaux contributeurs à l’offre locative dans le logement social et intermédiaire. Or l’accumulation de taxes et de charges nouvelles chaque année, entraine une diminution du parc locatif privé et une baisse des travaux de rénovation », poursuit Plurience, qui plaide pour l’émergence d’un statut du bailleur privé.

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