Les administrateurs de biens vont devoir replacer les activités de gestion – le syndic de copropriété et la gérance locative – au premier plan et donc accorder moins d’importance aux activités dites secondaires, soit la transaction et les produits financiers (issus des placements des fonds mandants). C’est en tout cas la conviction du cabinet d’études Xerfi qui a constaté un effritement des marges de la profession qui s’est ainsi replié de presque deux points par rapport à 2010 pour s’établir à 8 % en 2015. Le taux de résultat net a, lui, cédé près de 3 points depuis 2008 à 7,3 % l’an dernier, selon les calculs des experts de Xerfi Precepta. « Le renforcement de l’intensité concurrentielle (avec l’arrivée des acteurs digitaux), les nouvelles habitudes de consommation des clients finaux (négociations tarifaires de plus en plus fréquentes…), les changements réglementaires impulsés par la loi Alur, la baisse des taux d’intérêt ou encore la mauvaise image de la profession reflètent le durcissement des conditions de marché », souligne Xerfi.
Les administrateurs de biens remettent la gestion au cœur de leur business model
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