Après une année 2015 qui avait enregistré une progression soutenue (+ 11.8 %), le nombre des relocations et des locations nouvelles augmente toujours rapidement : + 9.2 % sur les cinq premiers mois de 2016, en glissement annuel, indique une étude de Clameur. Le marché retrouve ainsi un taux de mobilité résidentielle comparable à celui qui se constatait dans la première moitié des années 2000, avant que ne se déclenche la crise. La mobilité s’est alors établie à 30.8 % au cours des cinq premiers mois, à son plus haut niveau depuis 1998.
Dans ce contexte, les loyers de marché se sont ressaisis, après un début d’année maussade et augmentent de 0.6 % en glissement annuel. Si on se limite aux 20 premières villes par le nombre des habitants, dans 35 % d’entre elles les loyers baissent et dans 5 % des villes, ils stagnent. Lorsque les loyers progressent, c’est dans la majorité des cas après avoir baissé en 2015. Depuis 2011, dans 70 % des villes de plus de 146 000 habitants les loyers de marché ont augmenté moins vite que l’inflation (+ 0.7 %) et dans 15% des villes, la hausse n’a été que très légèrement supérieure à l’inflation, précise Clameur.
Le marché locatif renoue avec la croissance
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