Dans le cadre des négociations sur les règles prudentielles applicables aux banques qui se tiennent au sein du Comité de Bâle, le secrétaire d’Etat Français au budget a mis en avant les spécificités et les atours du modèle français en matière de crédits immobiliers. « Nous veillerons à ce que l’impact sur les banques françaises des normes relatives aux fonds propres soit maîtrisé, conformément aux conclusions des ministres des finances du G20 », a souligné Christian Eckert. « Les caractéristiques du modèle français, souvent mal comprises à l’étranger, lui valent sa robustesse. L’an dernier, notre taux d’impayés était le plus faible d’Europe, cinq fois plus faible qu’en Allemagne et quinze fois plus faible qu’au Royaume-Uni, en Espagne ou en Italie », a-t-il argumenté.
Les auteurs de la résolution craignent que ces travaux ne contraignent les établissements bancaires français à modifier leur politique d’octroi des crédits immobiliers et n’aient pour effet d’exclure les ménages les plus fragiles de l’accès au crédit et de transférer le risque de taux sur les emprunteurs.
Crédit immobilier : Eckert défend le modèle français
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