L’Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Ile-de-France (IAU) vient de publier un rapport regroupant deux analyses franciliennes sur les évolutions des statuts d’occupation entre 1990 et 2011 dans le parc ancien. Sans surprise, le marché du logement francilien continue à se tendre, devenant plus difficile d’accès pour les ménages les plus modestes avec un accroissement du parc de logements qui figure parmi les plus faibles depuis les années 1960. Selon les estimations de l’IAU, le nombre des mal-logés en France s’élève à 1 194 000, soit 10 % des 12 millions de franciliens. Une production importante de logements à prix abordables devient donc cruciale pour contrebalancer la tension grandissante du marché immobilier francilien.
Par ailleurs, l’analyse des changements de statuts d’occupation dans le parc ancien met en exergue que, depuis 20 ans, ce sont près de 300 000 logements anciens qui ont changé de statut d’occupation. L’occupation en propriété progresse fortement (+ 176 000 logements), tout comme le locatif meublé (+ 65 000) et le parc social (+ 56 000), au détriment du parc privé loué vide (– 241 000) et de celui occupé gratuitement (– 109 000).
Le parc de logements ne progresse plus
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