Les personnes qui, pour des raisons pécuniaires, ont du mal à se chauffer souffrent plus fréquemment que le reste de la population de problèmes de santé chroniques et sont plus sensibles aux pathologies hivernales, révèle une étude de la Fondation Abbé Pierre.
En comparant un groupe de personnes exposées à la précarité énergétique et un groupe non exposé, l’étude menée par le CREAI-ORS (Centre Régional pour l’Enfance et l’Adolescence Inadaptées – Observatoire de la Santé) de Languedoc-Roussillon a mis en avant d’importantes différences de santé ont été constatées. Maux de tête, problèmes de santé chroniques respiratoires (bronchites), ostéo-articulaires (arthrose), ou neurologiques (dépression) apparaissent plus fréquemment dans ce groupe des personnes exposées, note l’étude, même après prise en compte de l’âge, le niveau de pauvreté et le tabagisme.
De même, l’étude des pathologies aiguës montre une plus grande sensibilité aux pathologies hivernales, comme les rhumes et les angines, la grippe ou les gastroentérites, avec des symptômes plus fréquents (sifflements respiratoires, crises d’asthme, nez qui coule ou irritations oculaires).
Oui, la précarité énergétique nuit à la santé
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