Le marché de l’ancien va mieux. C’est en tout cas la conviction des notaires de France qui enregistrent, sur l’ensemble du territoire, une augmentation du volume des transactions. « Cette dynamique positive ne se traduit pas par une hausse des prix, mais s’explique au contraire par le fait que les acquéreurs négocient systématiquement les prix affichés par les vendeurs, qui se sont enfin résignés à revoir leurs prétentions à la baisse. Ce phénomène, conjugué à la hausse des taux d’intérêt d’emprunt constatée depuis peu, pourrait laisser entrevoir une reprise de l’activité dans ce secteur », anticipent-ils. A condition de pouvoir endiguer une inflation constante du coût des travaux de rénovation, comparable voire supérieur en cas de mise aux normes, à celui des travaux à réaliser dans le cadre d’une construction neuve. Par ailleurs, si les investisseurs ont quasiment déserté le marché de l’ancien en Ile-de-France, il semble qu’à l’inverse, les prix désormais proposés en province pour des immeubles de rapport leur conviennent davantage. « Dans ce cadre, il sera intéressant de mesurer les effets des dispositions de la loi Alur qui vont plafonner les loyers dans de nombreuses agglomérations », observe les Notaires. Dans le neuf, les promoteurs ont aujourd’hui reconstitué leurs stocks de réserve foncière.
Ancien : les transactions à la hausse
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