Et non, ce n’est pas la faute de l’immobilier si la France a perdu une partie de sa compétitivité. Selon une étude commandée par la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) auprès de COE-Rexecode, « il n’y a pas de corrélation sérieuse entre les prix du logement et la compétitivité d’un pays ». « La perte de compétitivité des pays développés par rapport aux émergents ne s’explique pas par l’évolution des prix de l’immobilier ; en effet, les pertes de parts de marché ont lieu, quelle que soit l’évolution des prix de l’immobilier dans les pays développés ; à l’inverse, les émergents voient leurs parts de marché augmenter et les prix de leur immobilier local tendre rapidement vers les niveaux des pays développés », explique l’institut d’études. D’ailleurs, la perte de la compétitivité française a débuté dès la fin des années 90, à un moment où les prix des logements étaient particulièrement bas. De même, les auteurs de l’étude estiment qu’il n’y a pas de « déflation heureuse ». Ainsi, dans 21 cas sur 22, la baisse des prix immobilier s’accompagne d’une baisse de la consommation des ménages.
Les prix du logement ne pèsent pas sur la compétitivité de la France selon la FPI
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