Élus insulaires et société civile ont condamné la suppression des arrêtés Miot prononcée par le Conseil constitutionnel qui met fin à l’exonération sur la transmission des biens immobiliers dans l’île. De nombreux Corses vont être obligés de revendre leurs biens pour s’acquitter de droits successoraux faramineux. « On peut craindre que les appétits spéculatifs se déchaînent, accélérant de fait la folle spirale de la dépossession », a déclaré le maire d’Ajaccio Simon Renucci (DVG).
En octobre dernier, l’Assemblée nationale avait prolongé de cinq ans ce système mis en place en 1801 par le conseiller André-François Miot pour compenser les handicaps de l’insularité.
La suppression des arrêtés Miot fait l’unanimité contre elle
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