L’IGAS (l’Inspection générales des affaires sociales) n’y va pas par quatre chemins dans son dernier rapport. Elle y estime que l’efficacité des aides sociales au logement s’est détériorée au cours de la dernière décennie. Ce constat a plusieurs raisons : « la sous-actualisation du barême, qui a permis de maintenir constant le poids des dépenses d’aides personnelles rapporté au PIB, mais a conduit à leur déconnexion progressive d’avec la réalité des marchés du logement. Cette déconnexion résulte en partie d’un défaut d’articulation des aides personnelles avec les autres outils de la politique du logement, alors même qu’elles en sont un instrument majeur, comme en témoigne leur poids dans l’ensemble des aides publiques au logement (40 % des 40,6 milliards d’euros en 2010). »
Le rapport préconise « un système d’aides personnelles efficient et ciblé sur les personnes qui, là où elles vivent aujourd’hui, supportent des taux d’effort trop élevés pour accéder à un logement ou s’y maintenir » ou le versement de l’aide « au bon moment et à bon escient lorsque la situation des bénéficiaires est déjà marquée par une forte précarité ».
Aides à la personne : une efficacité contestée
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