C’est un mécanisme déjà éprouvé : en période d’incertitude, le résidentiel (en bloc) retrouve le sourire. Au cours du 1er semestre 2020, ce marché destiné aux investisseurs institutionnels a pesé l’équivalent de 2 Mds€, en hausse de 72 % sur un an. Contre toute-attente, les Français ont été les plus actifs, investissant sur la base de taux de rendement compris entre 2,2 et 2,8 % à Paris et entre 3,4 et 6 % en région. Parmi les institutionnels les plus dynamiques, il faut citer la Caisse des Dépôts et Primonial REIM.
Dans un océan de mauvaises nouvelles sur le plan économique et financier, le secteur du logement neuf ne tire pas trop mal son épingle du jeu. Le pipe-line des réservations auprès des promoteurs français semble préservé alors même que les ventes aux particuliers ont reculé et que les investisseurs restent actifs. « Il n’y a donc pas destruction de la demande, mais substitution de la demande », résumait Alain Dinin, PDG de Nexity. Fer de lance du logement en France, CDC Habitat, filiale dédiée au logement au sein de la Caisse des Dépôts, a annoncé l’acquisition de dizaines de milliers de logements pour soutenir le marché et faciliter la sortie de crise. Action Logement, l’autre major du logement français, a annoncé sa volonté de suivre le même chemin. Il vient de s’associer à Axa pour investir dans la construction de milliers de logements à Paris et ses environs.
Le résidentiel a la cote
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