Avec 35,7 millions de logements au 1er janvier 2019, le parc français est l’un des plus importants d’Europe, juste derrière l’Allemagne qui en compte 42 millions, révèle le Laboratoire économique du logement (Label), cellule économique de la FNAIM, qui publie son baromètre annuel du logement. Le parc de logements français s’est accru de 3,5 millions d’unités au cours des dix dernières années. Cette évolution résulte au premier chef de la construction neuve, mais aussi des mouvements affectant le parc existant : démolitions, restructurations et changement d’affectation.
Toutefois, rapporté au nombre d’habitants, le Portugal et la Grèce sont les pays comportant le plus de logements pour 1 000 habitants (respectivement 577 et 574) alors que le Royaume-Uni est le pays avec le moins de logements pour 1 000 habitants (433). « Cela est notamment lié à la démographie, au nombre de résidences secondaires, et au type d’habitat de chaque pays », précise la FNAIM. La France, quant à elle, clôture le « top 5 » avec 540 logements pour 1 000 habitants, devant la Suisse, l’Italie ou encore l’Allemagne.
En Europe, les taux de propriétaires s’échelonnaient entre 38 % (Suisse) et 76 % (Espagne). On constate d’une manière générale que les taux de propriétaires sont plus élevés en Europe du Sud qu’en Europe du Nord. Parmi les plus grands pays, le Royaume-Uni et la France se distinguent par un parc social important.
En France, les ménages sont en moyenne moins endettés que les autres ménages européens, mais cet endettement français augmente, passant de 80 % en 2009 à 96 % en 2018, alors qu’il stagne ou baisse dans les autres grands pays européens.
L’année 2019 a vu se poursuivre la dynamique du marché depuis quatre ans. Le nombre de transactions dans l’existant a dépassé le million (1 068 000) explosant le record de 2005. Mais, cela, c’était avant la crise du Coronavirus.
A quoi ressemble le marché immobilier français ?
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