Immobilier, comment sortir de la crise ?  

Pandémie de Covid 19, guerre Russie Ukraine, conflit au Proche-Orient, inflation, crise sociale, flambée des prix et de l’énergie,

L’immobilier, dans son ensemble, a subi de fortes hausses ces dernières années, néanmoins la période immobilière que nous vivons est une période que nous pourrions qualifier de « respiration ».

Au fil des années, le graphique des variations conjoncturelles des prix de l’immobilier est passé du pic à une courbe.

L’euphorie du marché immobilier que nous venons de vivre, pendant près d’une décennie, a donné des valeurs à l’immobilier sans discernement, mais tout ne vaut pas tout.

La situation, l’exposition, la qualité architecturale, l’optimisation des surfaces, les travaux nécessaires, notamment ceux imposés par la loi Climat, sont des composants incontournables pour définir un prix.

Il est désormais interdit, depuis le 24 août 2022, sur tout le territoire métropolitain, d’augmenter les loyers des catégories F et G, dont la consommation est supérieure à 330 KWh/m²/an.

L’étau se resserre :

–  À compter du 1er janvier 2023 dans le cadre de la loi Climat l’interdiction de louer les logements consommant plus de 450 KWh/m²/an,

— Entre 2025 et 2034, le retrait progressif des logements étiquetés G, F et E, consommation 250 KWh/m²/an (DPE).

Le revenu d’un immeuble étant une composante importante de sa valeur, nous encourageons les propriétaires qui souhaitent conserver leur immeuble, à effectuer les travaux nécessaires (voir les aides de l’État).

Un immeuble qui est une « passoire énergétique » selon la loi Climat, est désormais dévalué.

Depuis septembre 2021, l’augmentation des prix pouvait être considérée comme un surprix au point que les vendeurs n’en attendaient pas tant !

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Ce sont ces acheteurs de la dernière heure qui sont responsables des prix devenus déraisonnables. L’immobilier doit demeurer un placement de bon père et mère de famille où la valeur ajoutée et la transmission doivent régner en maître plutôt que la spéculation opportuniste.

Ne soyons donc pas étonnés de ce réajustement, ces prix n’auraient jamais dû atteindre un tel niveau.

C’est pourquoi l’immobilier ne subit pas une baisse, mais un rééquilibrage. Quant aux investisseurs qui souhaitent bouder l’immobilier, ils ont toujours le choix du bitcoin, de la bourse qui est un marché de spécialistes ou de l’art contemporain.

Aucun de ces « refuges » n’est exclu du risque conjoncturel. 

Les prix de l’immobilier devraient se maintenir après un réajustement pour les raisons évoquées ci-dessus.

« Nous ne sommes pas moins riches, parce que nous vendons au prix du marché, car le prix du marché, c’est aussi le prix de notre futur achat ».

La baisse des prix paiera la hausse des taux, lesquels devraient amorcer une baisse au 2ème semestre 2024, même si les taux ne reviennent pas au niveau que nous venons de connaître.

Mais ça aussi, c’était déraisonnable !

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