1,68 Md€ : c’est, en 2016, le montant du marché de la construction bois en France. Selon l’institut Xerfi, ce marché va connaître un coup d’accélérateur sous la pression des évolutions techniques comme le lamellé-croisé mais aussi du durcissement de la réglementation thermique à horizon 2020. L’activité du secteur de la construction bois devrait ainsi s’envoler de plus de 20 % en valeur entre 2017 et 2020 pour dépasser les 2 Mds€. D’ici là, la filière se met en ordre de marche : opérations de croissance externe des promoteurs immobiliers sur des pure-players bois, partenariats à grande échelle, développement de solutions semi-industrialisées, baisse des coûts de production… « Dans le collectif et le non-résidentiel, l’automatisation de la production va indéniablement soutenir le recours au bois, par exemple pour réaliser des résidences étudiantes ou des logements sociaux, conclut l’étude. Car c’est bel et bien la capacité des acteurs à sortir de leur créneau historique, la maison individuelle (où la part de marché du bois est tombée à 9% en 2016), et donc à évangéliser les marchés du logement collectif (4% des nouvelles réalisations seulement en 2016) et du non-résidentiel qui conduira la filière sur le chemin de la croissance durable », conclut l’étude.
Construction bois : un marché en plein essor
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