En France métropolitaine, la proportion de ménages vulnérables pour leurs dépenses énergétiques liées au logement s’élève à 14,6 %, selon une étude de l’Insee. Ce taux varie nettement d’une région à l’autre, principalement avec le climat, auquel s’ajoutent l’effet des écarts de revenus et celui des différences de parcs de logements. Ainsi, dans trois régions, la vulnérabilité liée au logement dépasse 25 % : Franche-Comté (26 %), Auvergne (27 %) et la Lorraine (27,4 %). Les trois régions les moins concernées sont la Corse (4,7 %), la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (5,5 %) et l’Île-de-France (6,3 %).
La proportion de ménages ayant de fortes dépenses énergétiques liées au logement, relativement à leurs revenus, atteint en moyenne 26,8 % lorsqu’ils occupent un logement de moins de 25 m² et 24,1 % au-dessus de 150 m². Pour les surfaces intermédiaires, les parts de ménages vulnérables sont inférieures à 16 %, avec un minimum de 9,4 % pour les surfaces de 40 à 70 m².
Enfin, ce sont les ménages se chauffant au fioul qui sont les plus nombreux à être vulnérables (1,7 million, soit 38,2 % de ces ménages). L’effort consenti par les ménages se chauffant à l’électricité (1,1 million) est moindre, dans la mesure où « seulement » 13,2 % d’entre eux consacrent plus de 8 % de leurs revenus aux dépenses énergétiques pour le logement. Cette différence s’explique essentiellement par le fait que l’électricité équipe majoritairement des logements du parc collectif, moins onéreux à chauffer que des maisons individuelles.
Des ménages en précarité énergétique
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