Éclats et tensions : comment se porte l’immobilier de luxe en 2024

En 2024, le marché de l’immobilier de prestige en France montre une résilience notable malgré les défis économiques et politiques. Contrairement au marché traditionnel du logement ancien, où les prix ont baissé de 2,5 % sur un an, le secteur du luxe a enregistré une augmentation de 1,7 % à juin 2024. À Paris, cette tendance est encore plus marquée avec une hausse de 2,2 %, portant le prix médian des biens à plus de 2 millions d’euros, selon Belles Demeures.

Dans les régions, les Alpes et leurs stations de ski se distinguent avec des prix médians atteignant 2,5 millions d’euros pour les maisons, en hausse de 8,1 % sur un an. À Courchevel, ce chiffre monte à 7,2 millions d’euros, soulignant l’attrait persistant pour les destinations de luxe. En Provence, sur la Côte d’Azur (où les prix augmentent respectivement de 7,2 % et de 2,2 % avec un pic de 6,7 millions d’euros pour Saint-Tropez), sur la Côte Atlantique (avec des prix de 1,3 million à Arcachon et 2,2 millions au Cap Ferret, en hausse de 2,3 %), ainsi qu’en Normandie (avec une augmentation de 3,2 % pour des prix allant jusqu’à 1,5 million d’euros à Deauville), le marché immobilier de luxe reste dynamique malgré des délais de vente prolongés dans certaines zones.

Le segment de l’ultraluxe, particulièrement attractif pour les acheteurs internationaux, continue de prospérer, après une année 2023 exceptionnelle avec plusieurs ventes dépassant les 50 millions d’euros. Les acheteurs chinois à Paris ont même dépassé les Américains. Cependant, ce segment commence à ressentir les effets du manque d’offre, en particulier dans le sud de la France, comme le Luberon et les Alpilles.

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