Après deux années d’accélération de la hausse des prix des logements anciens, la progression de prix signés s’atténue depuis la fin de l’été 2017, indique le dernier baromètre LPI-SeLoger.
Le marché des maisons connaît même une baisse des prix au cours des 3 derniers mois recule (avec – 1,2 % en décembre, contre + 0,3 % il y a un an à la même époque). Sur le marché des appartements en revanche, le relâchement de la pression sur les prix ne se traduit pas encore par un recul des prix : mais le ralentissement est maintenant sensible (avec + 1,5 % en décembre, contre + 2,4 % il y a un an à la même époque), souligne le baromètre.
En décembre 2017, la hausse des prix signés au cours des 3 derniers mois n’était plus que de 0,5 % pour l’ensemble du marché de l’ancien, contre + 1,6 % en 2016 à la même époque. « Dans ces conditions, le ralentissement de la hausse des prix s’est confirmé durant le dernier trimestre de 2017. Après avoir culminé à 4.7 % sur un an en septembre, le rythme de la hausse s’est établi à 4,3 % en 2017. La hausse reste plus forte pour les appartements (+ 4,7 %) que pour les maisons (+ 3,6 %) », précise LPI-SeLoger.
Bien évidemment, les moyennes cachent de fortes disparités selon les régions. En 2017, les prix ont reculé dans un quart des villes de plus de 100 000 habitants. Bordeaux connaît encore une hausse des prix supérieure à 10 %. La hausse accélère toujours sur Brest, pour s’établir à 9,8 % tandis que la progression des prix se fait moins vive sur Paris où les valeurs dépassent les 9 000 €/m² dans 13 arrondissements.
Et si les prix se calmaient ?
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