Entre confinements et couvre-feu, il est encore possible de faire des transactions immobilières. C’est en tout cas ce que notent les notaires du Grand Paris qui soulignent que l’activité immobilière est restée soutenue à l’automne. Ainsi, 46 640 logements anciens ont été vendus entre septembre et novembre 2020, ce qui représente une baisse de seulement 2 % par rapport à la même période sur 2019, année de tous les records.
Toutefois, les notaires se veulent prudents pour les mois à venir. « L’impossibilité d’organiser des visites de biens pendant le second confinement a entraîné un recul notable des avant-contrats, ce qui freinera les volumes des ventes des premiers mois de 2021 », préviennent-ils.
Les prix restent solides. La hausse s’accélère pour les maisons (+2,4% en trois mois) plus vendues qu’en 2019 (+4%) tandis que les prix des appartements augmentent plus modérément (+1,5% en trois mois) même si l’on voit apparaître les premiers signes de baisse. Ainsi, d’après les indicateurs issus des avant-contrats, à Paris le prix passerait de 10 850 €/m2 en novembre 2020 à 10 700 €/m2 en mars 2021, soit une baisse anticipée de 1,4 %. En conséquence, la hausse annuelle du prix des appartements serait limitée à 2,3 % en mars 2021 dans la capitale. La hausse annuelle des prix resterait encore de 6,2 % pour les appartements en petite couronne, mais serait ramenée à 3,4 % en grande couronne.
