La Plateforme des découpés, un collectif de locataires parisiens menacés d’expulsion de leur logement par des projets de « vente à la découpe » de leurs immeubles, craint que la protection des locataires contre les « congés abusifs et spéculatifs » ne soit réduite par la loi Macron sur l’activité. Ce projet de loi remet en cause des dispositions de son article 15, modifié par la loi Alur qui a prorogé de 3 ans les baux des locataires d’immeubles comprenant au moins cinq logements, concernés par une « vente à la découpe ». Le projet de loi Macron prévoit d’annuler cette protection octroyée aux locataires en place en la ramenant à deux ans maximum après l’achat, celle prévue en cas de congé-reprise (lorsque l’acquéreur reprend le logement pour l’habiter ou loger un membre de sa famille), explique ce dernier.
Ils ont peur d’être « découpés » par Macron
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