Un sondage Ifop, passé inaperçu, révèle que l’immobilier reste le placement privilégié des Français pour 40 % d’entre eux.
L’immobilier est le meilleur investissement pour préparer sa retraite à une période où celle-ci est amputée de 8,3 % de CSG et son avenir si incertain.
7 Français sur 10 considèrent l’immobilier comme un placement créateur de richesse pour l’économie de notre pays.
Conserver l’ISF en transformant son appellation en IFI, c’est nous jouer en stéréo une partition dont la ligne mélodique sonne à nos oreilles comme une rengaine : » Les propriétaires immobiliers sont des rentiers, doublés de spéculateurs, qu’il faut taxer et taxer encore, alors qu’investir en bourse serait louable, patriotique, voire même héroïque « .
Cet attachement à la pierre peut sembler paradoxal tant le poids de la fiscalité est devenu confiscatoire. Mais pourquoi s’acharner sur l’immobilier ? Pourquoi punir systématiquement celui qui cherche à protéger sa famille, sa tribu, sa retraite ? Car, au fond, c’est bien une volonté de protection, une vision à long terme et le goût de transmettre qui motivent avant tout l’achat d’un bien immobilier. C’est même l’un des piliers qui participent aux fondations du socle familial. C’est aussi une culture ancrée dans le cœur de chacun des Français. C’est un peu comme si tuer la fourmi permettrait de mieux sauver la cigale. Qui peut croire que cette formule permet d’assurer le mieux-vivre ensemble ? Il ne faut pas en vouloir à la cigale de chanter tout l’été, elle anime notre quotidien. Mais, on ne peut pas non plus reprocher à la fourmi de travailler pour elle, sa famille et la cigale.
En France, l’organisation sociale prime la volonté individuelle en matière de succession, c’est la rançon d’une sanctification de la famille.
La cigale et la fourmi
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