Cela ressemble à un atterrissage, en douceur pour le moment. Selon la dernière note des Notaires du Grand Paris, 51400 logements anciens ont été vendus en Île-de-France de juin à août 2022. C’est 9 % de moins qu’à la même période il y a un an.
Après un niveau d’activité exceptionnelle en 2020 et 2021, c’est le marché de la maison qui se replie un peu plus notablement (-15 % en Île-de-France), avec un recul de 17 % en petite couronne et de 15 % en grande couronne. Paris reste une exception avec des volumes de ventes qui progressent de 4 % et plus de 10600 appartements vendus en trois mois.
Cette baisse générale d’activité n’affecte pas encore le niveau des prix. En un an, en Île-de-France, d’août 2021 à août 2022, les prix des logements ont augmenté de 1,9 %. À Paris, le prix au mètre carré reste encore au-dessus de la barre symbolique des 10 000 € du mètre carré, à 10630 € en août 2022, en très légère hausse en un trimestre (+0,9 %). En un an, la tendance est toutefois baissière (-1,2 % d’août 2021 à août 2022).
Dans les promesses de vente, le prix au mètre carré des appartements dans la capitale devrait être de 10620 € en décembre 2022, au même niveau qu’un an auparavant, rapportent les notaires. En Île-de-France, en un an, de décembre 2021 à décembre
2022, les prix des appartements devraient évoluer très légèrement à la hausse (+1,6 %), avec une montée de prix toujours plus modérée en petite couronne (2,1 %) qu’en grande couronne (4,2 %).
Et sur l’ensemble de l’Hexagone ? La hausse des prix se ralentit, indique la dernière note de conjoncture des Notaires de France. Elle se limiterait à +5,7% à fin décembre contre +6,8 % au 2e trimestre 2022. « Ce ralentissement serait très marqué sur les prix des maisons anciennes (+6,4 % contre +8,5 % au 2e trimestre) alors que ceux des appartements anciens augmenteraient au même rythme (+4,8 % contre +4,5 % au 2e trimestre) », précise la note.
Le marché de l’ancien se grippe en Ile-de-France
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