Sous l’effet du réchauffement global et du phénomène des « ilôts de chaleur urbains », les grandes villes pourraient gagner 7°C supplémentaires, voire 8°C, d’ici 2100, révèle une étude parue dans Nature Climate Change. Quelque 5°C seraient à attribuer au réchauffement mondial, le reste venant des « îlôts de chaleur urbains » générés par la disparition de la verdure au profit du béton et de l’asphalte. Les 5% de villes les plus peuplées « pourraient voir des hausses de températures de 8°C et plus, » a indiqué l’un des co-auteur de l’étude.
Les chercheurs ont aussi estimé le coût de ces évolutions pour les métropoles. La ville médiane, au milieu de cet échantillon de 1.692 cités étudié, perdrait l’équivalent de 1,4 à 1,7% de PIB par an d’ici 2050, et entre 2,3 et 5,6% d’ici 2100, selon eux. « Pour la ville la plus affectée, les pertes pourraient atteindre 10,9% du PIB d’ici 2100, » estime l’équipe.
Les grandes villes pourraient gagner 8°C d’ici 2100
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