La lutte contre l’habitat insalubre, indigne et dangereux à Paris fait consensus. Dans un protocole, la mairie de Paris, la préfecture de police, la préfecture de région et le parquet de Paris ont réaffirmé leur engagement à lutter contre ce fléau. Depuis 2001, la Ville de Paris mène un programme de résorption de l’habitat indigne, avec 1 033 immeubles traités, et 4 800 familles relogées. Anne Hidalgo veut aujourd’hui frapper plus fort en permettant à la Ville de « se constituer partie civile quand il est avéré qu’il y a eu manquement ». Un projet de loi relatif au statut de Paris permettra, en outre, de transférer du préfet de police à la maire de Paris des pouvoirs de police en matière de sécurité des bâtiments, de salubrité des hôtels meublés, ainsi que le traitement des situations d’extrême urgence relevant de l’habitat indigne. Sur près de 2 500 hôtels et foyers parisiens, 30 seulement font l’objet d’un avis défavorable à leur exploitation du point de vue de la sécurité incendie alors qu’ils sont habités, contre 285 en 2008. Quant aux situations d’immeubles en péril, « la tendance générale est à la baisse », et en 2015, « près de 300 dossiers ont fait l’objet de solutions », a indiqué le préfet de police.
L’habitat indigne, dans le viseur de Paris
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