La France, entrée dans « un nouveau cycle » baissier, tant pour l’immobilier ancien que l’immobilier neuf, est-t-elle entrée pour autant dans « un trou d’air » comme en 2008 ? Pas vraiment, assurent les Notaires de France. Dans leur note de conjoncture immobilière de mai, ces derniers privilégient un scénario où les taux d’intérêt restent à leur niveau actuel et où la prochaine législation sur les loyers n’est pas dissuasive pour les investisseurs, qui permettrait de limiter la baisse des transactions de logements anciens entre 10 % et 15 % en 2012, soit 700 000 à 740 000 de moins par rapport au record de 2011 (858 200). Dans un tel scénario, la baisse des prix en 2012 « devrait être modérée, de l’ordre de 5 % à 10 %, plus près de 5 % sur les marchés attractifs et tendus, plus près de 10 % sur les autres marchés ».
Logement : entre « cycle baissier » et « trou d’air »
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