Deux grandes fédérations de l’immobilier – la Fnaim et le Snpi – demandent au nouveau ministre du logement et de l’égalité des territoires de revoir sa copie sur la loi Alur. Deux décrets, en particulier, touchant les directions immobilières et dont la publication est imminente, inquiètent les fédérations. Le premier concerne la création d’un conseil national de la transaction et de la gestion immobilières (CNTGI) supervisant les professions immobilières et le second fixera les tarifs des honoraires de location payés par les locataires.
Si la présidence de ce conseil ne revenait pas un professionnel « mais surtout si sa composition allait à l’encontre des attentes des professionnels, la Fnaim et le Snpi ne siègeraient pas au sein de ce conseil », menacent Jean-François Buet et Alain Duffoux, respectivement président de la Fnaim et du Snpi. Par ailleurs, Fnaim et Snpi s’inquiètent des « chiffres qui circulent actuellement » sur le montant des honoraires de location. Lorsqu’elle était ministre du Logement, Cécile Duflot avait assuré que les honoraires de location seraient divisés par deux à Paris, offrant un gain de pouvoir d’achat aux locataires.
Loi Alur : Fnaim et Snpi, même combat
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