Selon une étude réalisée par Cerqual, la plus-value d’un bâtiment certifié et/ou labellisé serait de l’ordre de 3 à 9%, comparé à un bâtiment qui n’aurait fait l’objet d’aucune attention particulière en matière d’efficacité énergétique. Intitulée “La valeur verte dans le résidentiel : une réalité aujourd’hui ?”, l’étude s’intéresse au concept de valeur verte dans le domaine du logement, en dressant un état des lieux des travaux réalisés sur ce sujet à l’international. Pour autant, bien que concrète, la valeur verte reste difficile à évaluer, reposant aujourd’hui sur deux critères essentiels, l’énergie et les émissions de CO2. « A ces deux indicateurs, il importe d’en ajouter d’autres, représentatifs de l’impact des constructions sur l’environnement d’une part (eau, déchets, empreinte des matériaux…), des attentes finales des utilisateurs d’autre part (qualité de l’air intérieur et confort hygrométrique par exemple) », précise Antoine Desbarrières.
De plus, la valeur verte ne saurait se passer d’une implication des utilisateurs. « Elle n’existera qu’avec la véritable prise de conscience de leur responsabilité par les habitants et les exploitants, et par la démonstration effective que le bâtiment certifié tient ses promesses. »
Pour développer la valeur verte, Cerqual formule six propositions, parmi lesquelles « l’élargissement de la notion de valeur verte au-delà de la seule performance énergétique (impact environnemental, santé, confort) », l’évaluation « de façon impartiale et indépendante de la qualité et la performance, au moyen d’indicateurs normalisés et multicritères ». L’organisme recommande ainsi de privilégier la certification à la construction puis en exploitation. Enfin, la création d’un observatoire dédié, impliquant des acteurs représentatifs de la construction et de la commercialisation des logements. Et ce, afin de mesurer le poids de la valeur verte en France.
Plus c’est vert, plus c’est cher
Inscrivez-vous à notre newsletter
Pour recevoir nos dernières brèves immobilières.