Les réactions se sont succédé aux annonces de François Fillon sur la réforme des plus-values immobilières. La Fédération Nationale de l’Immobilier (Fnaim) indique vouloir « interpeller le Gouvernement sur la « brutalité » et les conséquences de cette décision ». La Chambre des métiers de l’immobilier de Paris et de la région parisienne (CMI Fnaim) hausse le ton en déclarant « cette méthode politique, pour des enjeux aussi lourds -2,2 milliards d’euros – est choquante et heurte les principes démocratiques ». De son côté, le Syndicat national des professionnels de l’immobilier (SNPI) demande au gouvernement « de mettre en place des mesures qui ne cassent pas l’économie déjà fragile d’un secteur aussi important que celui de l’immobilier ». L’Union des syndicats de l’immobilier (Unis), qui regroupe la Cnab, la Csab et l’Unit, pointe du doigt une mesure qui sera vite inefficace puisque « sans vente, pas de plus-values, et pas de taxes ». Coldwell Banker France et Monaco, représentant du groupe américain éponyme, implanté dans la Principauté, conclut également : « l’instabilité fiscale est ce qu’il y a de pire pour les investissements. Et dans ce domaine, la France s’est faite la championne des changements réguliers et parfois même rétroactifs ».
Enfin, Century 21 annonce avoir « perdu 1 500 mandats de vente sur un total de 44 000 » et avance le chiffre de « 500 promesses de vente annulées » en raison de l’annonce de la mesure. Au suivant ?
Plus-values immobilières : concert de critiques
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