Les résidences étudiantes attirent de plus en plus les capitaux institutionnels. En 2017, 13,6 Mds€ de transactions ont été recensés sur cette classe d’actifs en Europe, soit une hausse de 29 % en un an, selon l’étude « European student accomodation guide » publiée par Cushman & Wakefield. D’après l’étude du conseil immobilier, la France occupe une place prépondérante en Europe avec une population étudiante de 2,6 millions de personnes, dont 310 000 étrangers. Si le secteur des résidences étudiantes est dominé par les structures publiques telles que le CROUS (47 % des lits existants), les investisseurs privés se structurent pour prendre des parts de marché. « Dans un mouvement de diversification des risques, le secteur résidentiel dont celui du logement étudiant recèle en France d’un potentiel avéré : profondeur du marché, quasi absence de risques, facilité de gestion, perspectives de croissance de la population étudiante… autant d’indicateurs favorables qui ont déjà suscité l’intérêt d’investisseurs nationaux et d’un nombre croissant de fonds étrangers », estime-t-on chez Cushman & Wakefield France.
Pourquoi les investisseurs institutionnels veulent du logement étudiant
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