L’économiste Jacques Friggit vient de publier une note avançant des contre-arguments à la hausse du prix des logements et notamment le rôle de l’environnement financier. « Si 350 000 logements supplémentaires (soit 1 % du parc) avaient été construits, le prix des logements n’en serait plus faible que de 1 à 2 %, ce qui est très peu par rapport aux 70 % de hausse à expliquer ».
Pour l’économiste, cette hausse vertigineuse des prix est à mettre sur le compte de l’environnement financier. « Comme dans les années 2000-2007, l’effet inflationniste a été plus marqué dans le cas des investissements locatifs, du fait d’une baisse supplémentaire du rendement du placement obligataire concurrent et de la fuite supplémentaire des particuliers hors des actions causée par un nouveau krach boursier, celui de 2008 ».
Prix des logements : et si c’était la faute à la finance ?
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